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    Avec les récentes versions d'OpenCore Legacy Patcher (v0.6.2 et ultérieures), l'option de désactivation de l'AMFI est cochée par défaut dans les options développeur. Dans les versions précédentes d'OCLP, elle était décochée.

    Paramétrage d'OpenCore Legacy Patcher avec Monterey et Ventura

     

    Les développeurs d'OCLP ont dû réintroduire cette option parce que la sortie de la version 13.3 de Ventura a ajouté des restrictions qui rendent de plus en plus difficile son utilisation sur les machines officiellement non supportées.

     

    La désactivation de l'AMFI a un double inconvénient : elle rend la machine plus vulnérable en autorisant l'exécution de code non signé, et elle empêche le bon fonctionnement de logiciels comme VMware.

     

    Si vous utilisez OCLP pour faire tourner Monterey ou Ventura jusqu'à la version 13.2.1 incluse, vous ne devriez pas avoir besoin de désactiver l'AMFI. Pour vous en assurer, il suffit de télécharger la version 0.6.1 d'OCLP et de la lancer juste pour voir si cette option de désactivation de l'AMFI est cochée ou décochée par défaut dans les options développeur.

     

    Si elle est cochée, alors vous n'avez rien à modifier quand vous installez OpenCore avec les dernières versions d'OCLP. Si par contre elle est décochée, cela veut dire que votre machine n'a pas besoin de désactiver l'AMFI pour utiliser Monterey ou Ventura jusqu'à la 13.2.1, et vous devriez décocher cette option avant d'installer OpenCore avec les versions >= v0.6.2 d'OpenCore Legacy Patcher.

     

    Enfin si vous prévoyez de faire la mise à jour vers Ventura 13.3, il faudra regénérer OpenCore en laissant cette fois cette option cochée par défaut, sinon vous ne pourrez plus démarrer.


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    Les SSD n'ont pas une durée de vie illimitée. Les constructeurs indiquent parfois un TBW théorique (TBW = Total Bytes written ou Terabytes written), qui correspond à une quantité de données écrites au delà de laquelle ils ne garantissent plus rien.

    C'est une valeur indicative, cela ne veut pas dire que lorsqu'il atteint ce TBW le SSD cesse de fonctionner ou fonctionne moins bien, mais par prudence on tiendra compte de cette valeur dans l'achat d'un SSD externe par exemple.

    Le TBW est une valeur exprimée en téraoctets (TB), indiquant combien d'octets ont été écrits ou réécrits sur le disque depuis sa mise en service.

    Avec les SSD intégrés dans les ordinateurs, il est difficile de connaître le TBW garanti, car cette valeur est rarement communiquée par les constructeurs. Elle dépend essentiellement de la nature de la mémoire NAND utilisée, selon que c'est de la SLC, de la MLC ou de la TLC  la longévité n'est pas la même, le coût à l'achat non plus.

    Sur les machines grand public comme les portables Apple, on admet un TBW théorique de 600 fois la capacité du disque interne. Ce qui veut dire que si vous achetez un Macbook avec un SSD de 256 Go, vous êtes sûr d'avoir un fonctionnement optimal tant que le TBW de votre disque n'atteint pas la valeur de 150 téraoctets en écriture.

    Il y a avec les ordinateurs Apple à base de processeur M1 une inquiétude concernant la longévité de leur SSD interne, du fait que les utilisateurs se sont aperçus que ces machines écrivent beaucoup plus de données sur le disque que les machines Intel. Deux causes probables à cela :

    - La première, c'est que les processus M1 gèrent moins bien la mémoire vive que les processeurs Intel, notamment quand il s'agit de récupérer celle-ci après avoir quitté une application. De ce fait, ils utilisent plus le disque dur comme disque de swap.

    - La seconde raison, c'est Rosetta 2, la technologie utilisée pour convertir le code des programmes Intel en code ARM intelligible par le processeur M1. Cela génère là aussi un volume important d'écritures sur le disque.

    Quand on sait que les SSD sur les portables Apple sont soudés sur la carte mère, cela veut dire que quand le SSD n'est plus opérationnel le portable est bon pour la casse. C'est embêtant.

    Maintenant que je vous ai expliqué cette notion de TBW, vous êtes peut-être curieux de savoir où en est le SSD de votre Mac, quel est son TBW actuel, et s'il se rapproche dangereusement de sa limite d'utilisation ou non. 

    Ce n'est pas si simple de connaître le TBW, parce que c'est une donnée qui n'est pas fournie par Utilitaire de disque. Il faut aller chercher l'info "Total LBA's written" (en français nombre total de blocs écrits), avec la commande smartctl -a disk0 dans Terminal, et cette commande n'est pas reconnue nativement dans le Terminal, il faut l'installer, bref c'est un peu compliqué.

    Une fois qu'on obtient le Total LBA's written on calcule aisément le TBW avec la formule :

    TBW = Total LBA's written * 512 / 2^40. (lire "2 puissance 40").

    Pour faciliter les choses j'ai écrit un script Applescript qui intègre la commande smartctl et qui vous donne le TBW simplement en double cliquant dessus. En comparant la valeur obtenue avec le TBW théorique garanti de votre SSD vous saurez ou vous en êtes. Je rappelle que pour connaître cette valeur théorique il faut multiplier par 600 sa capacité.

    Quelques exemples : 

    SSD de 2 TB : TBW théorique de 1200 TB.

    SSD de 1 TB : TBW théorique de 600 TB.

    SSD de 512 GB : TBW théorique de 300 TB.

    SSD de 256 GB : TBW théorique de 150 TB.

    SSD de 128 GB : TBW théorique de 75 TB.

     

    Ajout 20/02/2023 : j'ai modifié le script, il devrait marcher avec les Macs M1, mais je n'ai aucune certitude, n'ayant pas de Mac M1 sous la main pour effectuer des tests. Merci de poster dans les commentaires le résultat obtenu, et le modèle de votre Mac.


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    Quand vous créez un script dans Éditeur de scripts (Script editor), vous pouvez générer le programme sous forme d'application, avec l'extension .app. Cela évite de lancer l'éditeur de scripts à chaque fois que vous voulez lancer l'application.

     

    Quand vous voulez modifier le script au lieu de lancer l'application, ce serait pratique de faire un clic droit sur l'application et d'avoir le choix : "ouvrir avec Éditeur de script". Malheureusement ce choix n'est pas proposé. Il vous faut d'abord lancer l'Éditeur de scripts, puis ouvrir le script dans l'éditeur, ou glisser l'application sur l'icône d'Éditeur de scripts dans le dock : fastidieux.

     

    Il est possible avec Automator de créer une action rapide qui facilitera l'ouverture du script dans l'éditeur. Pour cela, lancez Automator, cliquez sur Nouveau dans le menu Fichiers, et choisissez "Action rapide".

    Raccourci pour ouvrir une application AppleScript avec l'éditeur de scripts

     

    En haut à droite, choisissez "fichiers ou dossiers" dans le premier menu déroulant, et "Finder.app" dans le second.

    Raccourci pour ouvrir une application AppleScript avec l'éditeur de scripts

     

    Positionnez-vous sur la rubrique Utilitaires à gauche de la fenêtre, et double-cliquez sur "Exécuter un script AppleScript". Remplacer l'intégralité du script par ceci :

     

    on run {input}

     set theScript to input

     tell application "Finder" to set {fType, nExt} to ({file type, name extension} of file theScript)

     -- display dialog fType

     --display dialog nExt

     if fType = "fapa" then

     tell application "Finder" to set theScript to (original item) of file theScript as string

     end if

     tell application "Script Editor"

     open theScript

     activate

     end tell

    end run

     

    Cliquez sur l'icône représentant un marteau pour valider votre script, puis sauvegardez le script sous le nom "Ouvrir le script" (ou le nom que vous voulez), sur le bureau par exemple. Il doit être suffixé par l'extension .workflow

     

    Dans le menu "Aller" du Finder, cliquez sur "Aller au dossier" et copiez collez ce chemin (avec le ~) : ~/Library/Services

     

    La fenêtre des Services s'ouvre. Déplacez le fichier workflow que vous avez créé avec Automator dans ce dossier.

     

    L'action rapide devrait à présent être disponible quand vous faites un clic droit sur un élément du Finder. Si elle n'apparaît pas encore, il faut aller dans les préférences Système > Extensions > Finder, et cocher votre action rapide.

    Raccourci pour ouvrir une application AppleScript avec l'éditeur de scripts 

     


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    Avec Big Sur Apple a laissé sur le carreau un certain nombre de Macs, et Monterey, le successeur de Big Sur, a grossi le nombre de Macs Intel non compatibles. Beaucoup sont donc scotchés à Catalina, ou même Mojave, privés à tout jamais des mises à jour du système.

     

    Pour contourner cette limitation, le projet Open Source OpenCore Legacy Patcher (OCLP) a mis au point un gestionnaire de démarrage (bootloader en anglais), qui permet de faire croire au système qu'il a affaire à une machine compatible, permettant ainsi l'installation de ces nouvelles versions de macOS sur de vieilles machines. 

     

    Le bootloader c'est ce qui est activé au tout début du processus de démarrage, quand vous entendez le gong. C'est lui qui permet de charger en mémoire le système d'exploitation qui se trouve sur le disque dur.

     

    En complément de ce bootloader, le logiciel OCLP permet d'effectuer un patch post installation du système, afin de retrouver toutes les fonctionnalités. La nécessité de ce patch est due au fait qu'Apple a expurgé le système des extensions permettant de faire fonctionner d'anciennes cartes graphiques ou d'anciennes cartes WiFi par exemple, le patch post installation permet de remettre ces extensions dans le système, à partir d'une version antérieure de macOS.

     

    Une fois installé, le système se comporte normalement et vous propose même les futures mises à jour du système, mises à jour de sécurité ou même nouvelles versions de macOS (chaque année une nouvelle version est proposée en octobre).

     

    Il y a bien sûr des conditions : que votre Mac soit sur la liste des machines éligibles à l'utilisation de ce logiciel. Voici donc la liste de ces machines, je ne liste ici que les machines qui peuvent faire tourner Monterey sans limitation d'aucune sorte :

     

    iMac13,x

    iMac14,1-3

    MacBookPro9,x

    MacBookPro10,x

    MacBookAir5,x

    Macmini6,x

    MacBook8,1

     

    Pour connaître l'identifiant de votre machine, allez dans "À propos de ce Mac > Rapport système > Matériel > Informations matériel". C'est la deuxième ligne.

    Maintenant la question que vous vous posez peut-être : quel peut être l'intérêt de mettre à jour le système avec une version plus récente, quand Apple a prévu de vous en empêcher ? Est-ce bien utile, et est-ce que ce n'est pas risqué ?

     

    Je ne peux que vous parler de mon expérience personnelle. J'ai franchi le pas il y a deux mois environ, en faisant la mise à jour de mon système de Catalina (dernière version de macOS supportée sur ma machine), vers Monterey. Et je ne peux que m'en féliciter. Non seulement mon Mac n'a rien perdu en terme de stabilité et de réactivité, mais le nouveau système a corrigé un certain nombre de bugs irritants que j'avais sous Catalina.

    Par exemple, Mail me demandait au moins une fois par semaine de "reconstruire" ma boîte aux lettres, ce problème n'est arrivé qu'une fois en 2 mois sous Monterey. J'avais des problèmes avec Bluetooth, qui se désactivait parfois sans raison, me privant de l'usage de la souris et m'obligeant à redémarrer : problème réglé.

     

    Je me suis aperçu ainsi qu'Apple cessait de corriger les bugs dans les versions obsolètes de macOS, et les corrigeait dans les versions suivantes. Si bien qu'une nouvelle version de macOS ne se contente pas de proposer des nouveautés d'interface ou de nouvelles fonctionnalités, elle corrige aussi des bugs qui traînent depuis des générations de macOS.

     

    L'équipe qui a développé ce projet Open Source a vraiment fait un travail remarquable.

     

    Pour éviter toute mauvaise surprise, chaque cas étant unique, je vous déconseille de mettre à jour directement votre système principal, celui qui est sur votre disque dur. Faites plutôt l'essai sur un disque dur externe branché en USB, de préférence un SSD pour éviter d'être pénalisé par la lenteur d'un disque dur mécanique. Un SSD de 256 Go suffit largement. Le logiciel OCLP permet de choisir le disque sur lequel on veut faire l'installation.

     

    Une fois que vous vous serez familiarisé avec le nouveau système, et que vous vous serez assuré qu'il n'a pas d'effets indésirables, vous pourrez envisager de sauter le pas et de faire la mise à jour de votre système principal.

     

    Bien entendu vous ne pouvez envisager de tenter cette expérience que si vous êtes à l'aise avec l'informatique. Il est conseillé aussi de faire une sauvegarde intégrale de votre système actuel avant de sauter le pas, avec Time Machine par exemple. Cela vous permettra de revenir en arrière en cas de catastrophe. 

     

     

     


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  •  (english version here)

    Catalina a introduit une nouveauté par rapport aux versions précédentes de l'OS d'Apple : le split du disque système en deux partitions (ou volumes), la partition système proprement dite qui est en lecture seule, et une partition Données qui contient les données utilisateurs.

    La première fois qu'on installe Catalina, l'installation crée un volume Data qui porte le nom du volume système suffixé par Data (Données en français). Sur le bureau rien ne change en apparence, il y a toujours le disque dont le nom par défaut est "Macintosh HD", mais en réalité il y a un volume "Macintosh HD - Données" en plus, et bien que celui-ci ne s'affiche pas il existe bel et bien. Il suffit de lancer Utilitaire de disque pour le voir.

    La situation normale quand on est sous Catalina est d'avoir un volume suffixé par Données, et un seul. Pourtant certains se retrouvent avec plusieurs volumes Données. D'où cela provient-il ?

    Si on effectue une installation plusieurs fois avec formatage préalable de la partition système (clean install),  sans prendre soin d'effacer également  la partition Données associée, l'installation produit un volume Données supplémentaire. On peut ainsi se retrouver avec un ou plusieurs volumes Données excédentaires, et cette fois ceux-ci s'affichent sur le bureau. Seul le volume Données lié au système reste masqué.

    Apple n'a pas anticipé les problèmes que cela pouvait poser pour de très nombreux utilisateurs, notamment avec Time Machine. Se retrouver avec plusieurs partitions Data sème la confusion et constitue une perte d'espace disque importante (plusieurs dizaines de gigas à chaque fois). Et si l'utilisateur entreprend de supprimer les volumes en trop, il ne sait pas quels sont les volumes Données à supprimer et quel est celui qu'il faut garder !

    Voici donc un moyen simple de se repérer. Vous lancez Utilitaire de disque et pour chaque volume - Données qui s'affiche dans la barre latérale, vous repérez l'information "point de montage" dans la partie droite de la fenêtre. Si ce point de montage est  "System/Volumes/Data", c'est le bon, celui qui est associé à votre volume système et qu'il faut garder. Vous devez trouver ce point de montage parmi les volumes du disque, sinon ce tutoriel ne s'applique pas.

     

    OS X Catalina : Comment se débarrasser des volumes Data en trop

     

    Si par contre le chemin commence par /Volumes/, comme par exemple "/Volumes/Macintosh HD - Données", c'est un volume de données résultant d'une ancienne installation et qui n'est plus lié au système. 

     

    OS X Catalina : Comment se débarrasser des volumes Data en trop 

     

    Vous pourrez donc le supprimer, après avoir vérifié qu'il ne contient pas des informations dont vous avez besoin. Comme n'importe quel volume en lecture-écriture, il a pu vous servir pour stocker des données. Ce que je vous conseille de faire avant de le supprimer, c'est dans un premier temps de le démonter dans Utilitaire de disque et de vérifier que vous pouvez vous en passer. 

    Une fois que vous êtes sûr de vous, vous pouvez procéder à la suppression. Il faut le faire dans Terminal. Si vous faites Effacer dans Utilitaire de disque, les données seront effacées mais le volume ne sera pas supprimé. 

    Notez d'abord le nom système du volume (rubrique "Appareil", dernière info dans la partie droite de la fenêtre d'Utilitaire de disque), lancez Terminal et tapez la commande suivante :

    diskutil ap deleteVolume disk?s?

    Remplacez les points d'interrogation par les chiffres correspondant à la partition à supprimer. Ne vous trompez pas, la commande est immédiate et définitive. Dans l'exemple avec la flèche rouge, l'appareil s'appelle disk1s1, mais dans votre cas ce pourra être un nom différent. 

     

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    Catalina : how to get rid of excess Data volumes 

    Catalina has introduced a novelty compared to previous versions of Apple's OS: the split of the system disk into two partitions (or volumes), the system partition itself which is read-only, and a Data partition which contains user data.

    The first time you install Catalina, the installation creates a Data volume named after the system volume suffixed with Data. On the desktop nothing changes in appearance, there is still the disk whose default name is "Macintosh HD", but in reality there is a "Macintosh HD - Data" volume in addition, and although it is not displayed it does exist. Just run Disk Utility to see it.

    The normal situation when you are on Catalina is to have one volume suffixed by Data, and only one. However, some people end up with several Data volumes. Where does this come from?

    If you perform an installation several times with prior formatting of the system partition (clean install), without taking care to erase the associated Data partition as well, the installation produces an additional Data volume. This may result in one or more excess Data volumes, and this time these are displayed on the desktop. Only the Data volume related to the system remains hidden.

    Apple did not anticipate the problems that this could cause for many users, especially with Time Machine. Having multiple Data partitions creates confusion and a significant loss of disk space (several tens of gigabytes each time). And if the user undertakes to delete the excess volumes, he does not know which Data volumes to delete and which one to keep!

    Here is a simple way to find your way around. You launch Disk Utility and for each volume - Data that is displayed in the sidebar, you will find the "mount point" information in the right part of the window. If this mount point is "System/Volumes/Data", it is the right one, the one associated with your system volume and that you should keep. You must find this mount point among the disk volumes, otherwise this tutorial does not apply.

     

    OS X Catalina : Comment se débarrasser des volumes Data en trop

     

    If on the other hand the path starts with /Volumes/, like for example "/Volumes/Macintosh HD - Data", it is a data volume resulting from an old installation and which is not any more linked to the system. 

     

    OS X Catalina : Comment se débarrasser des volumes Data en trop 

     

    You can therefore delete it, after checking that it does not contain information you need. Like any read-write volume, it may have been used to store data. What I advise you to do before deleting it is to first unmount it in Disk Utility and check that you can do without it. 

    Once you are sure you can do without it, you can proceed with the deletion. You have to do it in Terminal. If you do Erase in Disk Utility, the data will be deleted but the volume will not be deleted. 

    First make a note of the system name of the volume (under "Device", last info in the right part of the Disk Utility window), launch Terminal and type the following command :

    diskutil ap deleteVolume disk?s?

    Replace the question marks by the numbers corresponding to the partition to be deleted. Make no mistake, the command is immediate and final. In the example with the red arrow, the device is called disk1s1, but in your case it could be a different name. 

     


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