• Vous le saviez vous, ce que coûte un de ces rond-points qu'on voit partout fleurir sur les routes depuis une quinzaine d'années ? Je n'en ai pas cru mes yeux en voyant ce panneau :

    870.000 € HT pour un giratoire

     

    870.000 euros hors taxe à la charge de la collectivité, pour un simple rond-point ? Même pas honte en plus, un gros panneau sur la route pour revendiquer fièrement cette dépense. Les entrepreneurs de travaux publics n'ont pas de soucis à se faire, à ce que je vois. 

    La meilleure défense c'est l'attaque, c'est bien connu. Nos impôts locaux ne sont pas près de diminuer.


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  • La vie est dès ses formes élémentaires, adaptative et évolutive. C’est assez mystérieux quand on songe qu’un organisme complètement inconscient utilise un logiciel interne pour s’adapter toujours plus et mieux à son environnement, et pour évoluer. En tant qu’esprits conscients nous sommes surpris par l’idée qu’un organisme inconscient puisse faire preuve d’intelligence.

    On aurait tendance à penser que l’intelligence est liée à la conscience, et on a du mal à comprendre qu’il puisse y avoir de l’intelligence dans des choses vivantes certes, mais totalement incapables de réflexion. C’est pourtant apparemment le cas.

    C’est pourquoi le darwinisme propose l’idée de mutation au hasard et de sélection naturelle, certes c’est malin mais cela ne tient pas face à la très grande complexité du vivant. En termes de probabilités c’est difficile à admettre que cet état de complexité bien supérieur à tout ce que l’homme est capable de concevoir soit dû au seul hasard, même  si la sélection naturelle fait le tri entre bonnes et mauvaises mutations et que la vie sur terre ait eu des millions d’années pour évoluer. Même des millions d’années ne suffiraient pas à transformer un chaos en système organisé, il faut un principe d’organisation au coeur de la matière. Et le darwinisme ne rend pas compte de l’origine du vivant, de son émergence à partir de la matière non organique. Il a bien fallu que ça démarre quelque part, et ce n’était pas une simple mutation.


    En outre la vie ne serait pas si exceptionnelle que cela. Dès que des conditions géographiques et atmosphériques le permettent, la vie pourrait apparaître. Vous allez voir que d’ici quelques années on considérera que la vie est quelque chose de totalement banal dans l’Univers, qu’elle pousse comme des champignons un peu partout, dans et hors du système solaire. Il suffit qu’un planète contienne de l’eau liquide, ce qui ne semble pas si rare que cela, même sur des planètes où la surface est complètement gelée depuis des lustres.

    N’allez pas croire que je suis en train de défendre l’idée d’un Dieu quelconque, d’un Créateur ayant planifié cette évolution, avec les bipèdes que nous sommes en ligne de mire. Loin de moi cette idée, au contraire je suis d’accord avec Richard Dawkins quand il écrit que l’idée de Dieu ne résout aucun mystère, elle ne fait que le déplacer, la question étant alors d’expliquer la présence et la complexité du Créateur lui-même.

    J’aimerais beaucoup mieux pouvoir proposer une explication à l’apparition de la vie, à partir d’un état de la matière propice à cette apparition, sans que cela ait été le moins du monde prémédité. Si l’on prend l’état de l’Univers peu après le big bang, quand il n’est encore constitué que de gaz primordiaux brûlants et d’une densité telle que même la lumière ne peut s’y frayer un chemin, on est très loin des conditions propices à la vie. A ce stade il n’y a que des gaz légers, et il va falloir encore des millions d’années avant qu’apparaissent des éléments plus lourds tels l’oxygène, le carbone, le fer, et qui sont nécessaires à la vie.

    De plus, l’avenir de l’Univers n’a pas besoin d’être écrit dans cette fournaise, tout ce qu’on peut dire c’est qu’étant donnée la deuxième loi de la thermodynamique, cet univers va se refroidir et va tendre vers un état plus stable, avec des transformations que l’on pourra constater après coup. L’avenir de l’Univers n’est pas écrit au moment du big bang.

    Il y aurait donc deux principes essentiels dans la Nature, le principe de désorganisation connu sous le nom d’entropie, et le principe d’organisation, qui est spécifique du vivant. Principe de mort et principe de vie, on rejoint la psychanalyse. La question maintenant est de savoir comment le second a émergé dans un Univers au départ inapte à la vie, et qui est devenu apte dans certaines régions de l’espace suite à leur refroidissement.

    Il apparaît que l’entropie est essentielle à l’apparition de la vie, car sans elle l’Univers serait resté aussi chaud qu’au moment du big bang, et la vie ne serait jamais apparue. Ces deux principes apparemment contraires que sont la mort et la vie sont donc complémentaires, le premier permettant l’émergence du second.


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  • Après Amazon et son projet Prime Air, voici Google qui compte développer dans un avenir plus ou moins proche proche sa propre solution de livraison par drone. C’est le projet Wings, voir l’article du journal du net.

    A la différence d’Amazon, ces drones desserviraient les zones rurales et ne seraient pas pilotés à distance, mais autonomes.

    Les drones, on risque d’en voir de plus en plus. En dehors du problème de trafic aérien et de sécurité, qui est du ressort de l’aviation civile, il faut se poser dès maintenant la question des nuisances sonores provoquées par ces appareils. Quand on entend le bruit engendré par les drones de loisir actuels comme le Parrot AR, il y a de quoi s’inquiéter. 

     Le bruit est surtout celui émis par les hélices, plus que par le moteur, qui est électrique. La gendarmerie des transports aériens (GTA) signale que le bruit émis par les drones est susceptible d’affoler les chevaux.  Imaginez maintenant que des centaines de drones sillonnent le ciel à tout moment de la journée dans les zones urbaines, notre vie risque de devenir un enfer.

     Dans la vidéo de démonstration du projet Prime Air je soupçonne fortement amazon d’avoir assourdi la prise de son, on n’entend qu'un faible bruit lorsque le drone se pose dans le jardin puis re-décolle, mais il est frappant de constater qu’on n’entend absolument pas la porte qui s’ouvre ni le bruit des pas de l’homme qui dévale les marches pour récupérer son paquet. Le garçon semble dire quelque chose à son père, on ne l’entend pas non plus. C’est louche.

     J’ai aussi constaté que les fabricants de drones comme Parrot évitent soigneusement de donner des indications sur le bruit émis par l’appareil dans les caractéristiques. Voir par exemple la page de spécifications techniques du Parrot AR.Drone 2.0.

     Pas davantage de mention du bruit dans les différents tests faits par les rédactions, qui s’apparentent plus à du publi-reportage qu’à de véritables tests. Il faut aller sur les forums et lire les témoignages des utilisateurs pour se faire une idée de la question.

     Et justement le bruit n’est pas négligeable, selon les utilisateurs. Il est même rapporté comme gênant, notamment dans les espaces clos. Un bruit aigu assez désagréable, voir par exemple cette vidéo. Sur cette autre vidéo prise en intérieur, c’est carrément insupportable.

     Il va donc falloir être vigilant, l’invasion des drones n’est pas seulement un problème de sécurité et de trafic aérien, c’est aussi un problème de nuisance sonore et peut-être aussi visuelle. On n’a pas non plus abordé les problèmes qu’ils peuvent poser à la faune animale, oiseaux et insectes.

     L’invasion des drones ce n’est peut-être pas pour demain. Pas si les pouvoirs publics font leur boulot, en tout cas. Il ne s’agit pas d’être contre les nouveautés, mais de s’assurer que celles-ci ne vont pas nous empoisonner l’existence. Il y a déjà assez de nuisances sonores comme ça en environnement urbain.

    Combien de décibels émet un drone ?


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  • L’ordinateur c’est bien mais quand ça vous fait défaut c’est la poisse. Perdre des semaines de travail parce qu’on n’a pas réalisé de sauvegarde, c’est très bête. Il faut donc sauvegarder régulièrement ses données.

    Une sauvegarde se définit en 3 points :

    - les données à sauvegarder
    - le support
    - la périodicité

    1) Les données à sauvegarder.

    C’est le moment de prendre 5 minutes et de définir sur papier les données que vous allez sauvegarder. Est-il nécessaire de tout sauvegarder ? Par forcément. Tout ce que vous avez sur un Cloud par exemple, il n’est pas nécessaire de le sauvegarder. Le Cloud sert de sauvegarde, et vous pouvez récupérer son contenu à tout moment.

    Est-il nécessaire de sauvegarder le système d’exploitation de votre machine ? Là encore pas forcément, le système vous pouvez toujours le réinstaller à partir du support d’origine.

    Faut-il sauvegarder les applications ? Tout dépend de comment vous les avez acquises. Sur l’App Store d’Apple par exemple, vous pouvez réinstaller une application à tout moment, dès l’instant où vous l’avez achetée vous pouvez la re-télécharger autant de fois que vous voulez. Le store sert de sauvegarde à vos applications.

    Classez vos données en deux catégories :

    - Données essentielles. Celles que vous ne pouvez pas vous permettre de perdre. Votre correspondance, vos mails, vos documents de travail, etc.

    - Données non essentielles : tout le reste.

    Calculez le volume de vos données essentielles. S’il est inférieur à 5 Go, vous pouvez envisager une sauvegarde en ligne uniquement pour ces données, et sauvegarder le reste sur un disque dur en local. La sauvegarde en ligne, c’est ce qu’il y a de plus sûr, à condition de la confier à une entreprise connue. Autant prendre un leader sur le marché. Une société comme Mozy par exemple, permet de sauvegarder ses données en ligne pour quelques euros par mois, ou même gratuitement si le volume des donnés à sauvegarder est inférieur à 2 Go.


    2) Le support

    Un gros disque dur externe vous sert de support de sauvegarde, comme Time Machine. Inconvénient : en cas de vol, on risque de l emporter avec l’ordinateur, et vous perdez tout. En cas d’incendie pareil, adieu vos données. En cas de panne, espérons que le disque dur de votre ordinateur ne vous lâche pas en même temps, ce qui pourrait arriver lors d’un orage par exemple.

    Ou alors, en ligne. Inconvénient : au delà d’un certain volume, cela pose des problèmes de bande passante et de réseau. Votre système risque de passer la journée à essayer de tout sauvegarder, il n’est même pas sûr que 24 heures suffisent. C’est acceptable pour une première sauvegarde, mais pas tous les jours. Si vous manipulez de gros fichiers vidéo en HD par exemple, ce n’est pas envisageable de sauvegarder ces fichiers en ligne. Les sauvegardes en ligne fonctionnent de façon différentielle. Elles sauvegardent tout la première fois, et uniquement les fichiers modifiés ensuite. Mais étant donné qu’un fichier de travail en vidéo HD fait plusieurs giga-octets, la moindre modification de celui-ci entraîne une nouvelle sauvegarde de plusieurs giga-octets : inconcevable en ligne.

    Une sauvegarde en ligne est envisageable si les données modifiées quotidiennement ne dépassent pas une centaine de Mo. C’est généralement le cas en bureautique. Les mails, les fichiers Word, Excel ou Powerpoint ne prennent pas beaucoup de place. Les modifications quotidiennes de ces fichiers dépassent rarement 10 Mo.

    Troisième solution : un mix des deux. Sauvegarde quotidienne et automatique en ligne pour les données essentielles, sauvegarde sur disque dur en local pour les données moins importantes, comme les fichiers multimédia, à la périodicité de votre choix.

    3) La périodicité

    Une fois par jour, une fois par semaine, par mois ou quand vous y pensez. Seule la sauvegarde quotidienne vous garantit de perdre un minimum de données. Mais ce n’est pas toujours possible, avec un portable en déplacement vous ne vous trimballez pas avec votre disque dur de sauvegarde. Une sauvegarde en ligne vous assure une sauvegarde quotidienne, sans avoir à y penser.

    Le déclenchement de la sauvegarde peut-être automatique, via un logiciel de sauvegarde qui tourne en tâche de fond, ou manuellement, avec le risque d’oublier bien sûr.


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  • Vous avez peut-être entendu parler du bras de fer qui oppose Amazon et différents éditeurs de livres papier, tels Hachette, au sujet du prix des ebooks. Actuellement les ebooks sont en France peu ou prou au même prix que les livres papier, ce qui choque bien entendu les consommateurs, et les dissuade d’investir dans l’achat d’une liseuse. Pourtant celle-ci présente de sérieux avantages :

    - Gain de place proche de l’infini. Vous pouvez avoir dans votre liseuse de quoi lire pendant des années. Plus de livres qui s’entassent et prennent la poussière sur les rayons d’une bibliothèque, ou qui moisissent dans une caisse à la cave.

    - Gain de dépense musculaire : une liseuse 5 pouces pèse moins de 150 grammes, à comparer au poids d’un livre qui dépasse aisément un kilo. Pouvoir lire d’une seule main, en tenant sa liseuse entre le pouce et l’index, est d’un très grand confort. Ceux qui lisent au lit apprécieront.

    - Mobilité exceptionnelle pour les petites liseuses, de format 5 pouces. Elles tiennent dans la poche arrière d’un jean, et vous pouvez emporter la votre partout avec vous.

    - L’écran des liseuses échappe à tous les inconvénients que vous subissez sur votre smartphone ou sur votre tablette. Grâce la technologie e-link, il permet de lire en plein soleil sans aucun reflet, exactement comme un livre. Contrairement aux écrans lcd, sa consommation est très faible, du fait qu’il n’est pas rétro-éclairé. L’autonomie d’une liseuse se compte en semaines, vous pouvez partir tranquillement en week end ou pour une semaine sans emporter de chargeur. Elle peut par ailleurs se recharger sur le port usb d’un ordinateur.

    - Un dictionnaire intégré vous permet de consulter la définition d’un mot inconnu, ou d’avoir un rappel sur la biographie d’un personnage historique.

    - Une fonction de recherche vous donne en une seconde toutes les occurrences du mot que vous recherchez, plus besoin de tourner indéfiniment les pages en arrière pour retrouver un passage que vous souhaitez relire.

    Si donc Amazon arrive à l’emporter sur ce bras de fer avec les éditeurs, on pourrait arriver à acheter les dernières nouveautés sous forme d’ebook à 5 ou 6 euros, au lieu des 20 euros et plus actuellement. Si cela devait se faire, je suis sûr que vous reconsidériez l’achat d’une liseuse sous un angle beaucoup plus favorable.

     

     


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